En prolongeant et améliorant la réduction des droits d’enregistrement pour les achats immobiliers instaurée dans la LFR 2020, la commission des finances de la première chambre espère redynamiser le secteur immobilier. Mais pour les professionnels et les analystes, cette seule mesure est loin d'être efficace. Dans la loi de finances rectificative (LFR) de 2020, il a été décidé d’accorder aux acquéreurs de biens immobiliers, une réduction de 50% sur les droits d’enregistrement. Cela concerne les logements ou terrains destinés à un usage d’habitation d’une valeur qui ne dépasse pas 2,5 millions de dirhams. Pour les acquéreurs de logements sociaux, une exonération totale des droits d'enregistrement a été accordée. Le 12 novembre, la commission des Finances de la première Chambre a adopté une nouvelle mesure dans le PLF 2021. L’avantage est prolongé jusqu’à juin 2021 et le plafond a été relevé à 4 millions de dirhams. Un moyen de continuer à encourager l’achat de logements pour redynamiser un secteur largement entamé par la crise sanitaire. Une mesure qui a d’ailleurs porté ses fruits au vue de la progression des ventes de logements depuis le mois d’août dernier. Mais pour les professionnels du secteur, si cette mesure est nécessaire et bienvenue, le redémarrage dans ne peut se faire sans des décisions bien plus fortes. LE 13-11-2020 Source : https://www.leboursier.ma/